Le Dr Jaremko est professeur agrégé au département de radiologie et d’imagerie diagnostique de la Faculté de médecine et de médecine dentaire de l’Université de l’Alberta. Il est diplômé de l’Université de Calgary, où il a obtenu un baccalauréat ès sciences en génie en 1996 et un doctorat combiné en médecine en 2003. Après sa formation en radiologie à l’Université de l’Alberta (2008), il s’est lancé le défi inhabituel d’entreprendre deux programmes de formation postdoctorale distincts et indépendants dans de prestigieux établissements : d’abord en radiologie pédiatrique au Royal Children’s Hospital de Melbourne, en Australie (2010), puis en radiologie musculosquelettique au Massachusetts General Hospital à l’Université Harvard (2011). En septembre 2011, le Dr Jaremko a obtenu la chaire de recherche Capital Health en imagerie diagnostique et son poste actuel de professeur agrégé. Il a aussi été nommé professeur agrégé auxiliaire au département de génie biomédical de l’Université de l’Alberta en septembre 2013.
Le Dr Jaremko est un clinicien-chercheur exemplaire, ce qui est rare en radiologie. Ses capacités de chercheur l’ont amené à collaborer avec des départements et des facultés d’une foule de disciplines aux échelles nationale et internationale. Avec 88 manuscrits publiés, dont 25 en tant qu’auteur principal, il a un nombre remarquable de publications à son actif. Il a en outre obtenu des subventions d’une valeur de 837 454 $ à titre de chercheur principal et de plus de six millions de dollars en tant que cochercheur ou collaborateur.
Les recherches du Dr Jaremko portent sur la radiologie musculosquelettique chez l’enfant et l’adulte, et s’intéressent particulièrement à l’influence de l’anatomie et du développement des articulations pendant l’enfance sur l’apparition d’affections comme l’arthrose précoce à l’âge adulte. Ses travaux actuels accordent une attention importante à l’échographie avancée, y compris à l’utilisation de l’échographie 3D pour diagnostiquer et prendre en charge la dysplasie de la hanche chez le nouveau-né. Le Dr Jaremko a démontré que l’examen de l’index acétabulaire des nouveau-nés au moyen d’une échographie 3D était un moyen fiable de détecter la dysplasie de la hanche. Il a aussi prouvé que la présence d’un œdème médullaire sur le côté du genou en cas d’arthrose permettait de prédire cinq ans à l’avance le recours à l’arthroplastie, qu’un rachis lombaire plat pouvait tripler la pression exercée sur les facettes des vertèbres lombaires et que l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) ne permet pas de détecter la sacro-iliite.
En 2015, le Dr Jaremko a cofondé le Collaborative for Ultrasound Deep Learning (CUDL), un groupe composé de chercheurs et de cliniciens multidisciplinaires de divers pays qui croient que les techniques d’apprentissage machine avancées peuvent servir à analyser les images échographiques téléversées (2D ou 3D) et ainsi aider les cliniciens à optimiser le diagnostic et la prise en charge de problèmes de santé allant de la dysplasie de la hanche aux tumeurs des tissus mous, en passant par les maladies cardiaques et athéroscléreuses, les affections musculosquelettiques et les troubles touchant les organes solides.
Le Dr Jaremko a aussi fait ses preuves à titre d’enseignant. Il privilégie une méthode axée sur des cas dans un environnement clinique où évoluent des apprenants aux expériences variées et à divers stades de leur formation. La qualité constante de son enseignement et sa capacité à susciter l’intérêt de son auditoire témoignent de sa passion pour l’éducation, la recherche et la radiologie. Par ailleurs, le Dr Jaremko a supervisé les projets de recherche de 45 étudiants, et son rôle de mentor auprès de la prochaine génération de chercheurs en radiologie a eu une incidence positive sur la carrière d’autres jeunes cliniciens-chercheurs.
En plus d’être un scientifique et un enseignant reconnu, le Dr Jaremko est considéré par ses pairs et collègues comme un excellent clinicien, un membre exemplaire de son département et un digne représentant de la profession.
Nous sommes ravis de lui décerner le Prix du jeune chercheur de la CAR 2018.