Le Dr Guy Breton a été nommé recteur de l’Université de Montréal en 2010. Directeur chevronné dans le secteur universitaire et des soins de santé, il est reconnu pour sa capacité à communiquer et à s’engager dans un climat de changement organisationnel.
Médecin et radiologiste diplômé de l’Université McGill et de l’Université de Sherbrooke, le Dr Breton a débuté sa carrière d’enseignant à la faculté de médecine de l’Université de Montréal en 1979. Il a ensuite occupé plusieurs postes de haut niveau à l’université, comme directeur du département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire, vice-doyen exécutif de la faculté de médecine et vice-recteur exécutif.
Parallèlement, il a occupé divers postes stratégiques et opérationnels à l’Hôpital Saint-Luc et au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Le Dr Breton a contribué à la promotion de plusieurs associations professionnelles et universitaires, notamment en assurant la présidence de l’Association des radiologistes du Québec, de la Canadian Heads of Academic Radiology, du groupe U15 des universités de recherche canadiennes et du Bureau de coopération interuniversitaire du Québec, qui représente tous les établissements universitaires du Québec.
Sous sa direction, l’Université de Montréal a conservé sa place parmi les 100 meilleures universités du monde et s’est imposée comme un chef de file international en matière d’intelligence artificielle. L’université réalise également l’un des plus grands projets de développement de son histoire : le campus MIL avec son Complexe des sciences, qui a accueilli ses premiers étudiants à l’automne 2019.
Fier de l’Université de Montréal, le Dr Breton a lancé de nombreuses initiatives visant à étendre son rayonnement international. Il a contribué à la création du G3, un réseau de trois grandes universités francophones : l’Université libre de Bruxelles, l’Université de Genève et l’Université de Montréal. En 2017, l’Université de Montréal a créé l’Observatoire de la Francophonie économique, qui vise à dresser un tableau détaillé des économies francophones. Un an plus tard, l’université a ouvert un bureau à Pékin pour renforcer et établir des partenariats en Chine et en Asie du Sud-Est. Avec plus de 400 000 diplômés, le réseau des anciens élèves de l’Université de Montréal compte plus de 43 000 personnes expatriées qui contribuent à étendre le rayonnement de l’université dans le monde.
L’engagement et la carrière exceptionnelle du Dr Breton ont été récompensés à maintes reprises. L’Université Jiao Tong de Shanghai et l’Université de Technologie de Compiègne lui ont toutes deux décerné un doctorat honorifique. Il a également reçu le titre de professeur honoraire de l’Université de droit et de science politique de Chine et s’est vu remettre l’insigne de Chevalier de l’Ordre des Palmes académiques par le gouvernement français. Il est membre de l’Ordre du Canada et de l’Ordre des francophones d’Amérique et a reçu le prix Albert-Jutras de l’Association des radiologistes du Québec.
Le Dr Breton est intervenu sur des questions complexes et controversées telles que la fusion des trois hôpitaux pour créer le CHUM, la réforme de la charte/des statuts de l’Université de Montréal et la construction du Complexe des sciences et du nouveau campus MIL, qui est actuellement le plus grand projet de développement immobilier universitaire au Canada.
Au cours de sa carrière, il a mené de nombreuses initiatives visant à modifier les cultures organisationnelles. Il a, par exemple, soutenu la formation professionnelle continue même si celle-ci n’a jamais été considérée comme une priorité pour les universités. Il a également créé un fonds alimenté par les contributions des radiologistes pour financer la recherche et l’enseignement en radiologie. Grâce à son soutien, l’université a renforcé son engagement envers les services à la communauté environnante, comme avec L’Extension, une clinique à vocation sociale. Selon le Dr Breton, la diversité entre les acteurs et les instances dirigeantes de l’université est d’une importance capitale. Il a toujours encouragé ses étudiants, ses résidents et ses collègues à se développer professionnellement, offrant conseils et soutien aux personnes assumant des fonctions stratégiques comme président du Collège royal, président du groupe de travail sur l’intelligence artificielle de l’Association canadienne des radiologistes ou encore ministre de la Santé du Québec.
Il a joué un rôle clé dans des initiatives structurelles complexes telles que la mise en œuvre du programme de dépistage du cancer du sein au Québec et le développement des campus satellites de l’université avec des partenaires non conventionnels comme la Ville de Laval, l’Université du Québec à Trois-Rivières et la Ville de Brossard. Tous ces projets visent à répondre au mieux aux besoins spécifiques de la communauté. Pour garantir leur succès, l’excellence et le partenariat sont essentiels.
Tout au long de sa carrière, il a fait preuve d’audace et d’innovation afin de répondre aux besoins spécifiques et évolutifs de différents groupes appartenant à tous les secteurs de la société, tout en mettant l’accent sur l’équité et l’excellence.