La Dre Cynthia Walsh, membre de la CAR, est radiologiste universitaire spécialisée en imagerie abdominale à l’Hôpital d’Ottawa. Elle a récemment été réélue au conseil d’administration de l’Ontario Medical Association (OMA).
La Dre Walsh a fait ses études de médecine à l’Université Western avant de faire une résidence à l’Université d’Ottawa, suivie d’un fellowship en imagerie abdominale à l’Hôpital Stanford en Californie. Elle s’est activement engagée dans l’OMA sur différents projets avant d’être élue au conseil d’administration.
« J’ai commencé à travailler avec l’OMA en tant que représentante de la région d’Ottawa. Pendant cette période, un poste à la présidence de l’assemblée de diagnostic s’est libéré. Je me suis donc présentée à ce poste et j’ai été très surprise de remporter l’élection. À l’époque, la personne à la présidence de l’assemblée de diagnostic occupait un siège au sein du conseil d’administration. Cela a changé depuis, et il faut désormais se présenter directement à un poste au sein du conseil d’administration. »
Depuis sa première élection à l’assemblée de diagnostic, la Dre Walsh s’est présentée deux fois au conseil d’administration et a l’honneur d’entamer son troisième mandat. Elle explique que ses champs d’intérêt ont évolué au fur et à mesure qu’elle a acquis de l’expérience au sein du conseil d’administration de l’OMA.
« Au départ, j’étais intéressée par la présidence de l’assemblée de diagnostic qui comprenait la radiologie, la neuroradiologie, la pathologie et la médecine nucléaire. Au fil des ans, mon intérêt s’est élargi pour inclure des solutions systémiques à notre système de soins de santé. J’adore rencontrer des médecins travaillant dans différents domaines de la médecine et trouver des solutions avec eux.
Bien que son expérience de candidate aux élections ait été enrichissante, la Dre Walsh note que ce n’est pas toujours un processus facile, en particulier sur le plan personnel.
« Je pense que la plupart des médecins n’ont pas l’habitude de sortir de l’ombre. Il est intimidant de se présenter à une élection, en particulier au niveau provincial, où vous devez vous faire connaître auprès de nombreuses personnes. Nous ne sommes pas habitués à faire campagne. C’était une expérience très anxiogène et il m’a fallu beaucoup de courage pour me faire connaître. »
En plus de la tension mentale qui accompagne les élections, la Dre Walsh affirme qu’elles représentent énormément de travail.
« La rédaction des énoncés de position prend beaucoup de temps. Il faut ensuite les publier partout où l’on décide de faire campagne et de prendre le temps de se faire connaître. De plus, cette année, nous avons dû réaliser des vidéos de nos énoncés de position et participer à une réunion publique au cours de laquelle des questions nous ont été posées en direct. Cette expérience a été extrêmement chronophage et inhabituelle, mais j’ai beaucoup appris. »
« La relativité, c’est-à-dire l’homogénéisation des revenus entre les différentes spécialités et la médecine familiale, a énormément touché le secteur de la radiologie. Lors de mon mandat de présidente de l’assemblée de diagnostic, j’ai appris que la situation dans d’autres spécialités diagnostiques, telles que la pathologie et la médecine nucléaire, était similaire. Par exemple, pendant la crise de la COVID, le gouvernement a ajouté des heures de chirurgie la fin de semaine, en plus des primes versées pour les heures effectuées en dehors des heures de travail afin de résorber les retards en matière d’opérations chirurgicales. Cependant, le fait que cette décision aurait des effets dans les services de radiologie ou de pathologie n’a pas été pris en compte. J’ai eu l’occasion de soulever cette question et de défendre les deux spécialités. C’est pourquoi il est essentiel que les radiologistes soient représentés dans ces organisations. J’ai appris qu’en trouvant des points communs, en l’occurrence des problèmes communs à la pathologie et à la médecine nucléaire, notre voix est incontestablement mieux entendue. Il m’était plus facile de défendre les intérêts de plusieurs branches que ceux de la mienne uniquement. J’ai ainsi noué de nombreux liens avec des membres de ces spécialités, et je pense que cela m’a aidé ».
La Dre Walsh encourage d’autres radiologistes à s’investir dans des organismes provinciaux et nationaux pour amplifier la voix de la communauté de la radiologie et prendre part au travail important réalisé par des groupes comme l’OMA.
« Mon conseil est le suivant : foncez! Je vous suggère de commencer à l’échelle locale, par exemple dans votre région ou votre spécialité, d’apprendre à connaître le fonctionnement de l’organisation et ses membres, puis de décider à quelle branche de l’organisation vous aimeriez consacrer plus de temps. Certaines personnes préfèrent travailler au sein d’un comité plutôt que d’un conseil d’administration. Le premier permet vraiment de s’attaquer aux problèmes et de changer les choses. Le travail au sein du conseil d’administration est plus « global » : certains préfèrent cette vue d’ensemble ».
Félicitations à la Dre Walsh pour sa réélection au conseil d’administration de l’OMA.