Dre Jana Taylor, membre du conseil d’administration de la CAR, a pris la parole dans le cadre du rassemblement d’un groupe d’experts issus des secteurs public, privé et à but non lucratif, qui ont parlé de leurs expériences professionnelles en tant que femmes dans leurs secteurs respectifs.
La Dre Taylor a été l’une des quatre oratrices distinguées de la conférence Working Women in the Post-COVID Era (Les professionnelles à l’ère post-COVID) organisée par le Centre Laidley d’éthique des affaires de l’Université McGill, qui s’est tenue en mars. Outre la Dre Taylor, les participants ont entendu les témoignages de :
- Saloua Benkhouya – vice-présidente, placements privés et investissements d’impact, Fonds de solidarité FTQ
- Félicia Cá – coordinatrice de projets et recherche, Relais-femmes
- Christina Smith – mairesse, Westmount
« Cet événement a été l’occasion de partager certains des obstacles auxquels les professionnels de la santé ont été confrontés pendant la pandémie de COVID-19, en particulier ceux propres à la radiologie, a déclaré la Dre Taylor, et de réfléchir à l’effet, positif comme négatif, qu’ils ont eu sur les femmes dans notre profession ».
Lors de sa partie de la discussion, la Dre Taylor s’est appuyée sur son expérience accumulée au cours du temps pour faire plusieurs remarques clés. La première concernait la persistance de la sous-représentation des femmes dans le domaine, en particulier au niveau des postes administratifs et universitaires de haute responsabilité, qui, selon elle, date d’avant la pandémie.
La Dre Taylor a également expliqué que la pandémie a contraint les établissements d’enseignement à modifier leur façon d’enseigner, ce qui a entraîné des répercussions durables. « La pandémie nous a appris que, dans de nombreux cas, l’apprentissage sur place est sans pareil et ne peut être reproduit aussi efficacement de manière virtuelle. Je pense que de nombreuses leçons ont été tirées sur la façon de maximiser l’efficacité de l’apprentissage et de l’administration grâce à un mélange hybride de réunions en présentiel et en distanciel. »
Enfin, elle note que la flexibilité de la lecture hors site présente des avantages similaires. « C’est particulièrement utile pour les professionnels qui ont des obligations familiales. Il reste que le besoin de radiologistes sur place pour travailler directement avec leurs collègues cliniciens, les étudiants en médecine et les résidents en formation est essentiel »
Le fait de participer à cet événement a également permis à la Dre Taylor d’en apprendre davantage sur les expériences des autres membres du groupe, qui ont abordé des thèmes récurrents. « Deux points ont été soulevés à plusieurs reprises : d’une part, la montée de la désinformation par l’intermédiaire des médias sociaux et ses conséquences sur de nombreuses professions, en particulier dans le domaine de la médecine. D’autres parts, l’effet positif de la création d’environnements de travail plus flexibles, combinant le travail sur place et à distance, afin de tirer le plus de profit de chacun. »
Félicitations à la Dre Taylor pour sa participation au groupe d’experts et merci d’avoir partagé votre expérience de cette période difficile.