Les radiologistes communautaires jouent un rôle important dans la prestation de services d’imagerie médicale. Lors de son congrès scientifique annuel en avril 2023, la CAR organisera une table ronde exclusive avec le Dr Bill Anderson, radiologiste chevronné de l’Alberta, qui s’adressera tout particulièrement aux radiologistes qui travaillent dans un cadre communautaire.
En Alberta, le Dr Anderson note que les cliniques communautaires sont responsables de plus de 55 % de tous les examens d’imagerie réalisés dans la province grâce au financement de l’AHCIP. Depuis près de quarante ans qu’il travaille dans des cliniques communautaires et des hôpitaux urbains, le Dr Anderson affirme que les cliniques communautaires offrent un niveau de soins exceptionnel.
« Ce que j’ai appris, c’est que les cliniques communautaires peuvent fournir un excellent niveau d’imagerie d’une manière très efficace, avec un accès facile et rapide pour les patients ». Le système d’archivage des images en Alberta est de nature provinciale et toutes les images et tous les rapports sont intégrés au dossier du patient et peuvent être consultés en tant qu’antécédents pertinents ou directement par les médecins par le biais d’un portail. Tous les rapports de patients sont immédiatement disponibles aux patients par le biais du portail provincial dès qu’ils sont complétés. »
Le Dr Anderson a pu passer d’un environnement clinique à l’autre au cours de sa carrière et affirme que la nature de chaque environnement clinique a ses propres attraits et ses propres défis.
« Dans le milieu hospitalier, il y a plus de soutien et les tâches peuvent être partagées entre un plus grand nombre de collègues. En outre, il y a plus d’opportunités pour les personnes ayant des passions différentes d’occuper des postes de direction. Avec des défis différents, l’ennui n’est généralement pas un problème. La radiologie communautaire permet un mode de vie plus prévisible », poursuit le Dr Anderson, « mais le type de travail peut être limité dans certaines cliniques, alors que dans d’autres, le généraliste doit devenir un maître dans de nombreux domaines, ce qui peut être un défi. »
Pour les radiologistes qui n’ont jamais travaillé que dans un hôpital urbain, le Dr Anderson explique que l’on croit souvent à tort que la pratique clinique est un « travail facile » et que les défis que représente le fait de travailler dans un cabinet très actif situé dans une plus petite communauté sont souvent mal compris.
« L’aspect commercial de la radiologie n’est pas facile, mais il permet aux personnes ayant ce type de personnalité de briller. Récemment, on a assisté à un « délestage » du travail ambulatoire des hôpitaux pour des raisons budgétaires et de nombreux cas dans les cliniques communautaires sont beaucoup plus complexes aujourd’hui qu’auparavant. C’est encore plus vrai dans la période post-pandémique. »
Le Dr Anderson note que les complexités des grands hôpitaux sont en partie la raison pour laquelle les cliniques communautaires ont commencé à absorber le travail ambulatoire.
« L’efficacité et la commodité pour les patients sont des points sur lesquels la plupart des pratiques hospitalières se heurtent à des problèmes budgétaires. Le manque de personnel, l’attente dans les couloirs pendant que les patients hospitalisés et les urgences sont pris en charge, le stationnement, l’orientation, l’exposition à des agents pathogènes et bien d’autres problèmes peuvent rendre difficile l’exécution efficace du travail de routine des patients ambulatoires. »
Souhaitez-vous participer à une table ronde exclusive avec le Dr Anderson pour les radiologistes communautaires ? Nous voulons connaître votre expérience de travail en milieu communautaire ―vos défis et vos solutions― pour faciliter la conversation. Racontez-nous votre histoire et gagnez une inscription gratuite au congrès scientifique annuel 2023 de la CAR. Ce concours se limite à 10 radiologistes communautaires dans tout le pays.